Les 24 heures de Bourges

Le vendredi 27 février, c’est le départ pour Bourges, avec Elodie… Nous avons décidé d’y aller la veille pour être tranquille et éviter de nous lever tôt le samedi. Départ de Château vers 19h30, arrivée au Formule 1 vers 23h00. On s’installe et au lit, nous prévoyons de partir de l’hôtel vers 10h00…

10h00, samedi, nous sommes tous les deux dans la voiture, direction le circuit de Bourges, qui n’est pas facile à trouver !

10h30 arrivée au campement, Nico est déjà là, en train d’installer le ravitaillement pour son marcheur. Fred est également là, nous attendons l’équipe…

10h45 le minibus castel arrive en trombe. Et ça y’est, l’équipe installe mon stand de ravitaillement. Personnellement, je vais à la rencontre des marcheurs déjà présents.

11h30, c’est l’heure du repas, avant ma petite sieste… À mon réveil, un coup de fil inattendu… Ma mère m’apprend alors que je suis tonton pour la 2ème fois… Je marcherai donc pour Tom !

15h00 arrive et tous les concurrents sont sur la ligne du départ. Le stress monte, peut être trop ? Ça y est, le départ est donné. Je marche alors avec les plus grands, comme Costils, Faubert, Naumowicz… avec une moyenne à plus de 9 km/h. Une petite douleur commence à me faire mal au niveau du pied gauche… J’essaye de faire avec et surtout d’oublier cette douleur. Je continue donc ma course en restant concentré.

En compagnie d'Alain Costils

En compagnie d’Alain Costils

La nuit commence à tomber, mais les premiers signes de fatigue apparaissent… 23h, mon premier coup de barre, sur un tour et ça repart… Mais pas pour longtemps, il est 1h quand je dors en marchant. Les suiveurs m’accompagnent en vélo pour me réveiller, mais rien à faire… 2h, 3h, 4h, 5h, les concurrents me dépassent et je dors toujours… Gilles Letessier me parle longuement et ses conseils me font du bien, j’adopte alors une autre technique de marche, celle de Gilles. 6h, 7h je m’arrête pour faire mes pieds, je m’assoupis quelques minutes et ça y’est, c’est enfin reparti ! Certaines places ne peuvent plus être atteintes… Ces 7 heures de coup de barre m’ont achevé, mais je veux finir ma course et surtout décrocher la moitié du billet pour Colmar !

La terrible nuit se lit sur mon visage

La terrible nuit se lit sur mon visage

Les suiveurs se relaient. Nicolas marche, Elodie, Bernard, Céline et Francine me suivent également en vélo… Vers 13h30, j’obtiens ma demi qualif’… Le reste maintenant c’est que du bonus…

14h45, l’arrivée… avec 180 km. Le bonheur peut se lire sur le visage de mon équipe et sur le mien bien sûr… Après cette terrible épreuve, je me dis que je ne peux en ressortir plus fort mentalement !

C’est décidé, je vais faire des examens pour savoir quelles sont les causes de ce gros, même énorme coup de barre ! Car il faut se remettre et résoudre ce problème pour les championnats de France des 200 km de Château-Thierry dans 3 semaines !

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