Article publié dans l’Union le lundi 23 juin 2008, par Hervé OUDIN
Comme il l’avait souhaité, le Castel Cédric Varain est allé au terme de son premier Paris- Colmar. Samedi après-midi, il a franchi la ligne en 9e position après avoir flirté avec l’heure de fermeture du contrôle de Mirecourt (Vosges), atteint le matin à 6 h 48, soit 12′ avant l’heure fatidique. Trois petites heures de récupération s’offraient à lui, le temps de se rendre en camping-car à Corcieux, lieu de départ du final en direction de Colmar.
L’objectif de toucher la cité haut-rhinoise en passe d’être atteint, Cédric Varain a surmonté la fatigue accumulée durant trois nuits et trois jours passés à relancer sans cesse la machine. « Il a terminé au courage en restant beau marcheur, pas du tout cassé » savourait son père, Francis.
Cédric pouvait alors se laisser dominer par une douce et savoureuse émotion partagée en compagnie de toute son équipe entièrement dévouée à sa cause. Oublié les problèmes intestinaux du début de course « dus au stress » diagnostiquait le papa, le mieux placé pour analyser les réactions du fiston.
Numéro fétiche
Le retard accumulé durant ce passage délicat, entre Château-Thierry et Epernay, le dossard 7 « un numéro fétiche » a réussi à le combler. Signe d’un mental de costaud pour celui qui, jamais, «n’a évoqué l’abandon » en découvrant une épreuve « bien plus difficile que je l’imaginais ».
Hier matin, après la cérémonie des récompenses précédent le retour au domicile de Verdilly, près de Château-Thierry, le jeune marcheur se félicitait « d’avoir beaucoup appris ». N’est-ce pas déjà prendre date pour l’avenir ?
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/tous-sports/marche-paris-colmar-cedric-varain-a-pris-date